Nous sommes heureux d’annoncer que la Dre Katey Rayner a obtenu le Prix du chercheur de l’année 2017!
Katey Rayner, Ph.D., dirige le Laboratoire des microARN cardiométaboliques à l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa. Elle est également professeure agrégée au Département de biochimie, microbiologie et immunologie de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa.
Quelques années à peine après avoir démarré son propre programme de recherche indépendant, Katey Rayner est déjà reconnue comme une étoile montante du domaine des microARN et des maladies cardiométaboliques. Son leadership dans ce domaine a d’ailleurs été souligné dans un profil paru le 11 novembre 2016 dans la revue Circulation Research.
La jeune chercheuse et son équipe s’intéressent à la façon dont les microARN contrôlent de multiples aspects des facteurs de risque associés à l’athérosclérose et à l’obésité, et aux façons d’utiliser ces microARN pour traiter ces maladies. Depuis sa création en 2012, le programme de recherche de Katey Rayner a profité d’une suite ininterrompue de subventions approuvées par les pairs. Mme Rayner est appuyée par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC (elle a notamment reçu la bourse McDonald, remise au nouveau chercheur dont la proposition a obtenu la meilleure cote), le ministère de la Recherche, de l’Innovation et des Sciences de l’Ontario (Bourse de nouveau chercheur) et les National Institutes of Health des États-Unis. Mme Rayner a aussi obtenu une subvention Fondation de la part des IRSC l’an dernier, honneur accordé à une poignée de chercheurs seulement.
Mentionnons, au nombre des réussites de la dernière année, la découverte d’un rôle important que joue la mort des cellules inflammatoires dans le risque de rupture des plaques athéroscléreuses. L’accumulation d’un excès de cholestérol dans les macrophages à l’intérieur de la paroi vasculaire déclenche la nécroptose, processus qui fait exploser les cellules et favorise l’inflammation. La nécroptose a été observée dans les artères coronaires de patients à un stade très avancé, tandis que chez la souris, des inhibiteurs de nécroptose ont freiné la progression de la maladie. Cette étude publiée dans Science Advances a servi d’assises à l’élaboration, à des fins commerciales, d’indicateurs de la nécroptose pour des techniques d’imagerie non effractive.
En plus d’être reconnue comme une chercheuse extraordinaire, Katey Rayner est aussi une ambassadrice scientifique de l’ICUO. Elle a siégé à de nombreux comités d’examen par les pairs, notamment aux IRSC et à la Fondation des maladies du cœur et de l’AVC, et collabore régulièrement comme évaluatrice à Circulation, Circulation Research, Nature Communications et Cell Reports. Elle est membre du comité de rédaction de deux importantes revues de l’American Heart Association, Circulation Research et Arteriosclerosis, Thrombosis and Vascular Biology (ATVB), où elle est aussi responsable des médias sociaux. Katey Rayner a coprésidé la Conférence internationale d’Ottawa sur la cardiologie, dont l’édition 2017 avait pour thème l’inflammation et les maladies cardiométaboliques. En plus de mentorer des chercheurs-stagiaires, elle participe à de nombreuses initiatives pour promouvoir les sciences et la place des femmes en sciences, dont un récent panel sur les STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) intitulé Ask Women Anything.