Palpitations cardiaques, faiblesses, fatigue, étourdissements, essoufflements et autres symptômes inquiétants. La fibrillation auriculaire (FA) est une maladie qui touche plus de 1 % de la population (ce qui représente environ 350 000 Canadiens et Canadiennes!). Actuellement, la FA se soigne à l’aide de médicaments seulement. L’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa veut changer les choses en étudiant l’effet de l’activité physique sur cette maladie.
L’étude dirigée par la chercheuse Jennifer Reed, scientifique associée de la division Prévention et réadaptation de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa, est intitulée « Entraînement physique chez les patients atteints de fibrillation auriculaire – Analyse des besoins cliniques ». Elle vise à comparer l’effet de deux programmes d’entraînement physique (l’entraînement par intervalles à haute intensité ou l’exercice continu d’intensité modérée) sur la forme physique et la qualité de vie des patients atteints de fibrillation auriculaire.
Tout récemment, une étude menée par Jennifer Reed avait démontré que l’entraînement par intervalles à haute intensité pouvait améliorer la santé cardiovasculaire et la condition physique des patients souffrant de fibrillation auriculaire permanente. « Nous voulons mieux comprendre le lien entre l’activité physique et la FA, explique Jennifer Reed. De plus, nous souhaitons que des francophones participent à cette étude afin de bien refléter le profil démographique de la région. »
L’équipe de Jennifer Reed tente en ce moment de recruter 100 personnes atteintes de fibrillation auriculaire persistante ou permanente de la grande région d’Ottawa. Les participants devront passer des tests de santé, remplir des questionnaires et prendre part à l’un des deux programmes d’entraînement de 12 semaines proposés. Les personnes intéressées à participer à l’étude peuvent contacter l’équipe au 613-798-5555, poste 15944.