La pathologie cardiaque joue un rôle dans le diagnostic et la planification du traitement de la grande variété de maladies et de troubles cardiaques que nous voyons à l’Institut de cardiologie. Notre directeur, qui est membre du Comité de transplantation, est grandement impliqué dans les activités de recherche et d’enseignement. Il a notamment contribué à l’ébauche des lignes directrices relatives à l’autopsie cardiaque qui ont été adoptées par la province de l’Ontario.
Les pathologistes sont des médecins se spécialisant dans l’utilisation de méthodes de laboratoire pour diagnostiquer et gérer la maladie. Au cours de l’élaboration d’un diagnostic, le pathologiste peut être amené à examiner une vaste gamme d’échantillons biologiques, notamment du tissu cardiaque, du sang et même de l’ADN.
Parfois, la pathologie diagnostique est même réalisée sur place, au cours d’une intervention chirurgicale cardiaque; on fait alors appel à une technique appelée « coupe en congélation ». Un morceau de tissu est prélevé au cours de l’intervention chirurgicale, congelé, coupé en fines tranches et préparé pour être rapidement examiné au microscope par le pathologiste, pendant que le patient est encore sur la table d’opération. Ce diagnostic rapide peut contribuer à guider le chirurgien dans la marche à suivre pour le reste de l’opération.
Les pathologistes n’ont pas qu’une fonction diagnostique : ils surveillent aussi les effets du traitement, par exemple la santé d’un nouveau cœur après une transplantation cardiaque, et participent ainsi aux soins quotidiens des patients.
Le spécialiste en pathologie cardiaque effectue aussi des autopsies – l’examen d’échantillons biologiques après le décès. La pathologie autopsique peut d’ailleurs jouer un rôle important dans la détermination de la cause du décès, l’identification de nouvelles maladies et l’établissement du moment où les membres de la famille survivant au défunt devraient être soumis au dépistage de possibles cardiopathies héréditaires.
La pathologie cardiaque fait également partie intégrante d’une bonne partie des travaux de recherche de l’Institut de cardiologie.