Un taux d’inactivité élevé nuit à la santé des infirmières

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On considère généralement que les infirmiers et infirmières occupent une profession active, mais une étude récente présente une autre perspective. Des chercheurs de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa ont suivi les déplacements d’infirmières de la région de Champlain (en Ontario) pour mesurer leur niveau d’activité physique à l’aide d’accéléromètres.

Les données recueillies par ces appareils ont révélé un fait étonnant, soit que ces femmes consacraient à peu près la moitié de leur temps à des activités sédentaires, comme être assises, ce qui donne une moyenne quotidienne de 7,5 heures d’inactivité pendant les heures d’éveil, et moins de 15 minutes d’activité physique intensive. Le temps de sédentarité moyen des infirmières demeure tout de même inférieur à la moyenne canadienne, qui s’établit à 9,8 heures par jour.

Ces renseignements auront toutefois surtout servi à tester les effets de l’inactivité sur la santé des infirmières. Il a en effet été démontré qu’un comportement sédentaire était directement lié à un risque accru de maladie du cœur.

Les chercheurs ont examiné la relation entre l’activité physique des infirmières au travail et les marqueurs de leur santé cardiométabolique, notamment l’indice de masse corporelle, le tour de taille et la tension artérielle. Ils ont constaté une corrélation claire entre un niveau élevé de sédentarité et des résultats inférieurs pour ces marqueurs. Ils ont conclu qu’il était impératif de modifier le milieu de travail du personnel infirmier au Canada pour réduire leur sédentarité et ainsi améliorer leur santé cardiaque générale.

Renseignez-vous sur les liens entre la sédentarité et la santé du cœur.

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