Le Dr Robert Roberts : Un regard sur notre expansion à venir

13 septembre 2011

Le 24 août 2011, le Dr Robert Roberts, président-directeur général de l’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa (ICUO), a salué l’engagement pris par le gouvernement de l’Ontario de financer les plans détaillés et la construction d’un nouvel édifice de cinq étages, qui offrira de l’espace additionnel à l’ICUO. Ce nouvel édifice comprendra une nouvelle salle d’opération et des lits supplémentaires pour les patients opérés.

Le bulletin « The Beat » : Comment les rénovations et l’agrandissement contribuent-ils à concrétiser votre vision de l’Institut de cardiologie?

Dr Roberts : Nous ne sommes pas seulement en train de nous préparer à une nouvelle ère en médecine cardiovasculaire, nous en sommes aussi des précurseurs. Ces nouvelles installations nous serviront de plateforme pour continuer à faire des découvertes et à mettre au point des techniques qui transformeront la médecine cardiovasculaire. Nous devons étendre notre présence sur la scène mondiale et être compétitifs à l’échelle internationale pour attirer les meilleurs jeunes chercheurs et médecins.

Le bulletin « The Beat » : Comment les rénovations et l’agrandissement répondront-ils aux besoins croissants de notre population de patients? Dr Roberts : Nous avons mené une étude approfondie pour aider le gouvernement de l’Ontario à comprendre l’importance de ces besoins. Quand nous avons soumis nos plans en 2007, nous savions déjà que la population des 50 ans et plus de notre région augmenterait de 60 p. 100 de 2006 à 2031.

En outre, nous prévoyons que les interventions thérapeutiques pratiquées à l’Institut de cardiologie augmenteront aussi d’environ 60 p. 100 au cours de la même période. Nous le savons parce que 90 p. 100 de nos patients ont aujourd’hui plus de 50 ans. L’agrandissement devrait nous permettre de répondre aux besoins futurs jusque dans les années 2030.

Le bulletin « The Beat » : Nous avons déjà observé l’incidence considérable qu’ont eue des ressources additionnelles sur l’Institut de cardiologie. Pouvez-vous nous rappeler leurs répercussions sur les services de soins de santé?

Dr Roberts : En 2005, ma première année comme président-directeur général, le premier ministre est venu visiter l’Institut. À cette époque, les temps d’attente pour les interventions cardiaques non urgentes variaient de quatre à six mois. Nous avons expliqué au premier ministre qu’à moins de construire de nouveaux laboratoires, nous ne pourrions pas réduire ces temps d’attente. Nous avons élaboré un plan et reçu les fonds nécessaires, puis six mois plus tard, le temps d’attente à l’Unité de soins coronariens avait chuté à deux à quatre semaines.

Notre feuille de route montre que nous savons utiliser les capacités accrues pour obtenir des résultats significatifs. Voilà pourquoi les nouvelles installations sont si emballantes et importantes pour l’avenir de l’Institut de cardiologie.