Un projet de recherche avant-gardiste en cardiologie pourrait sauver des millions de vie et réduire les coûts de santé au Canada

9 mars 2021

Forte d’un important financement de Génome Canada et d’un partenariat avec Roche Diagnostics International, une équipe de l’Institut de cardiologie peut maintenant s’attaquer à un problème de santé qui affecte des millions de personnes au Canada.

OTTAWA, Ontario, 9 mars 2021 – L’Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa (ICUO) a obtenu près de 6 millions de dollars en financement et en contributions en nature du Programme de partenariats pour les applications de la génomique (PPAG) de Génome Canada, dont les résultats ont été annoncés aujourd’hui par communiqué. Ce financement a été rendu possible grâce à l’appui d’Ontario Genomics. ​  

Les fonds du PPAG permettront aux scientifiques de l’ICUO et de Roche Diagnostics International de collaborer à la conception de biomarqueurs précis dans le but d’améliorer la prise de décisions et de détecter et traiter la fibrillation auriculaire plus tôt, ce qui pourrait permettre au système de santé canadien d’épargner plus de 200 millions de dollars par année.

Au sujet du projet

Le Dr Peter Liu, vice-président de la recherche et directeur scientifique de l’ICUO, dirigera le projet Cardiovascular Biomarker Translation 2 – Atrial Fibrillation. Les Drs David Birnie et Pablo Nery, éminents spécialistes de la fibrillation auriculaire, Jodi Edwards, Ph.D., épidémiologiste, et George Wells, Ph.D., grand spécialiste de la méthodologie, appuieront le projet comme cochercheurs.

« La fibrillation auriculaire est un important problème de santé publique auquel il faut s’attaquer, explique le Dr Liu. Sa détection précoce et le triage adéquat des patients sont une préoccupation prioritaire pour les patients, les médecins et les industries de la santé. Nous croyons que l’établissement d’un groupe de biomarqueurs diagnostiques validés et précis est essentiel pour améliorer le traitement de la fibrillation auriculaire. »

La fibrillation auriculaire est la forme la plus courante d’arythmie dans le monde et touche 25 % des personnes de plus de 70 ans. Les difficultés et les lacunes qui affectent son traitement comprennent la précision du dépistage, le diagnostic, la prédiction des risques, l’établissement de plans de traitement appropriés et l’optimisation des résultats cliniques.

Pour en savoir plus

Pour en savoir plus, lire le communiqué officiel sur le site de Génome Canada.

Personne-ressource pour les médias

Pour organiser une entrevue avec le Dr Peter Liu ou un autre membre de l’équipe, veuillez communiquer avec la personne-ressource pour les médias :

Leigh B. Morris
Agent de communication
Institut de cardiologie de l’Université d’Ottawa
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